La monnaie citoyenne est une monnaie qui sert l’intérêt général, elle est une référence utile et nécessaire entre les cryptomonnaies qui utilisent des systèmes informatiques décentralisés et les monnaies officielles qui sont devenus des systèmes extrêmement complexes à gérer. Ces monnaies sont intéressantes mais il est difficile de savoir si elles ne servent pas parfois des intérêts particuliers.
L’incroyable ingéniosité des marchés financiers depuis les années 80 a peut-être permis de maintenir un semblant d’opulence alors que la base industrielle ne cessait se réduire et d’être délocalisé mais elle a pour conséquence, une perte de contrôle vis-à-vis de la monnaie.
Est on capable de mesurer correctement la quantité de monnaie en circulation ?
Est-on seulement capable d’identifier dans ce grand bazar des instruments financiers, lequel des agrégats monétaires est réellement corrélé à la croissance et à l’inflation. De la monnaie virtuelle, il s’en est créé énormément lors de la dernière grande crise financière. Lorsque de la valeur fut attribuée à des montages immobiliers complexes, impunément. Il s’en est détruit quand les raisonnements sous-jacents à ces produits se sont avérés défaillants.
Comment ne pourrait-on ne pas souhaiter un système qui soit mieux gérer. Sur les marchés financiers, il est interdit d’interdire ! Même des contrats qui permettent de spéculer sur la faillite des États ? Même des contrats qui permettent de faire des gains si le réchauffement climatique se confirme ?
Quel est l’influence délétère de ces contrats ? En premier lieu celle d’avoir des banques centrales sans capacité d’œuvrer directement pour l’intérêt général, la monnaie est devenue une chose très complexe. Au contraire, il faut réglementer pour interdire l’ivresse de l’innovation financière, interdire avec bon sens et que les nouvelles idées éventuelles comme le blockchain servent vraiment les populations.
L’intérêt non encore assez perçu des monnaies citoyennes est de recréer des systèmes monétaires simples, dans lequel l’institution centrale qui peut être gérée sous une forme coopérative ait retrouvé un pouvoir d’allouer les moyens de paiement à des secteurs, des services et des personnes en priorité car leurs affaires sont bonnes pour la population, pour la planète ou exemptes justement de conséquences négatives.